L’âge moyen d’acquisition diminue, les revenus nets des ménages également et la durée d’emprunt augmente. Dans les résultats d’une récente enquête, meilleuretaux.com nous livre le portrait-robot de l’emprunteur en 2018.

Une baisse des revenus moyens et une stabilisation du montant de l’emprunt

C’est la première fois depuis cinq ans que les revenus moyens des ménages emprunteurs sont les plus bas. Ils passent à 4 376 € mensuels contre 5 134 € en 2017.

 « C’est la première fois depuis 5 ans que les revenus moyens de l’emprunteur type sont aussi largement en baisse et sous la barre très nette des 5 000 € »

Seule exception : Paris où le revenu médian est toujours aussi haut avec 8 259 € par ménage, ce qui correspond environ à deux fois les salaires moyens d’acquisition de tout le territoire puisque Montpellier plafonne à 4 700 € et 5 800 € à Lyon.

Après une forte hausse (plus 37 000 € entre 2015 et 2017), le montant moyen de l’emprunt se stabilise et plafonne à 216 000 € pour une durée de 20 ans et des revenus nets de 3 000 €.

Des emprunteurs de plus en plus jeunes.

Les primo-accédants français sont de plus en plus jeunes

L’âge moyen d’acquisition d’un bien immobilier est également en baisse. Il passe de 37 ans en 2016 à 36 ans et 9 mois en 2017 puis 36 ans en 2018. Le pourcentage d’acquéreur de moins de 35 ans est cependant stable et représente 43 % des emprunteurs tandis que celui des moins de 30 ans pèse pour 23 %. L’âge des emprunteurs varie beaucoup d’une ville à l’autre, passant de 33 ans et 9 mois à Lille (le minimum) contre 38 ans et 3 mois à Nice (le maximum).

Cette baisse d’âge moyen des emprunteurs entraîne forcément une diminution de l’apport de base puisque les acquéreurs ont moins d’économies. L’apport moyen de 2018 est de 18 028 € alors qu’il plafonnait à 55 000 € en 2015 et 70 000 € en 2014.

La durée moyenne, corrélée au montant de l’apport, augmente forcément et passe de 19 ans et 6 mois en 2016 à 20 ans en 2017 et 2018.

 

 

 

Comment se calcule une assurance de prêt ?

Lors d’un achat immobilier, la banque prêteuse vous demandera de souscrire une assurance de prêt pour couvrir le décès, l’invalidité ou l’arrêt de travail de l’emprunteur. Très souvent contractées auprès de l’organisme préteur, les assurances de prêt peuvent être souscrites hors banque. Dans ce cas, elles sont généralement plus compétitives.

Basé sur un calcul en fonction du montant du prêt qu’il reste à rembourser, cette assurance varie également en fonction du risque médical, du risque professionnel, des activités de loisirs et des garanties choisies. A noter qu’il existe des cas particuliers pour des personnes souffrant de maladie graves.

 

Article publié le 5/02/19 – Source : meilleurtaux.com

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