Le dynamisme de certains pays voisins de la France, et notamment la Suisse, attire de plus en plus de Français travailleurs frontaliers. Dans la ville de Genève par exemple, ils sont 28 % d’actifs à habiter en France mais à exercer en Suisse.

De plus en plus de Français en Suisse …

Entre 2010 et 2015, la Suisse a observé une hausse de l’emploi dans tous les cantons frontaliers à notre pays.

C’est une tendance que ne cesse de s’accroître : entre 2010 et 2015, la Suisse a observé une hausse de l’emploi dans tous les cantons frontaliers à notre pays (de 0,3 % de croissance à 1,7 %) principalement dû à l’affluence des travailleurs français.

Grâce à la croissance économique de la Suisse, beaucoup plus soutenue qu’en France, 50 % des travailleurs frontaliers français sont des navetteurs suisses. Soit 179 200 personnes en 2015. Au global, 7 % des travailleurs suisses vivent en France mais travaillent en Suisse. La région où les Français sont le plus représentés est le canton de Genève : sur la totalité des actifs, plus de 20 % habitent en France.

À l’inverse, les Suisses ayant décidé de vivre en France mais travaillant toujours dans leur pays d’origine sont beaucoup moins nombreux et représentent seulement 7 % des actifs.

… qui vont de plus en plus loin !

La situation économique de la Suisse étant favorable, depuis 2010, le nombre de résidents Français à travailler dans ce pays a augmenté beaucoup plus vite que les emplois dans ces zones géographiques. Les navetteurs Français sont donc allés plus loin en Suisse pour travailler, notamment jusque dans le canton de Vaud.

Les secteurs les plus attractifs pour les travailleurs français sont l’administration, la santé, l’éducation et le tertiaire marchand. Ce sont des domaines d’activités où les emplois en France sont en baisse alors qu’ils sont toujours en hausse en Suisse. Les salaires y sont aussi plus élevés que chez nous et le chômage est plus faible !

 

Des travailleurs frontaliers qualifiés

21 % des travailleurs frontaliers Suisse sont des cadres

Au niveau répartitions, 21 % des travailleurs frontaliers Suisse sont des cadres, 29 % sont des ouvriers, 29 % également pour les professions intermédiaires, 2 % d’artisans et 20 % d’employés. Au total, 12 % font partie du secteur de l’industrie.

Bon point pour nous, même si de plus en plus de frontaliers vont travailler en Suisse, la croissance économique se diffuse sur les régions françaises voisines comme Annecy, Chambéry ou le Chablais et crée de nouveaux emplois !

 

Article publié 12/06/2019 – Source Insee

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