L’assurance santé obligatoire pour les frontaliers

Détenant votre permis G de frontalier, votre futur employeur sera donc Suisse. Vous devrez alors cotiser vous-même auprès de la Sécurité sociale, chaque année ! Pour les salariés français, cette cotisation est invisible, car elle est déduite directement sur leur fiche de paie. Ce n’est pas votre cas ! Notez que vous avez le choix entre deux régimes d’assurance maladie obligatoire : la Protection Universelle Maladie française (Puma) ou la loi fédérale sur l’assurance maladie suisse (LAMal). C’est ce qu’on appelle le droit d’option. Découvrez les différences entre ces deux systèmes de Sécurité sociale pour choisir celui qui répond le mieux à votre situation : 

En tant que frontalier, vous êtes amené à être soigné en France… comme en Suisse. Aussi, il est important de savoir que la Sécurité sociale ne remboursera pas tous vos frais de santé concernant les soins effectués en Suisse. Pensez donc à souscrire une mutuelle santé spécialisée pour les frontaliers suisses, afin de vous couvrir, vous et votre famille.

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La fiscalité franco-suisse : à vos calculettes !

Eh oui, ce n’est pas parce que vous travaillez en Suisse que vous ne payez pas d’impôts.  Il vous faudra savoir où payer vos redevances. En effet, la Suisse est divisée en plusieurs cantons et, pour votre plus grand bonheur, chacun de ces cantons a une fiscalité qui lui est propre. De ce fait, vous pouvez aussi bien verser vos impôts en France qu’en Suisse.

Un monde du travail à découvrir

 Travailler en Suisse, c’est s’immerger dans  une culture bien différente. Commençons par exemple par le droit du travail suisse, qui présente quelques caractéristiques bien particulières :

  • La durée hebdomadaire du travail est estimée entre 45h et 50h, diminuant à environ 42h grâce aux conventions collectives de travail.
  • Les vacances sont généralement de 4 à 6 semaines dans certains cas. A la clé : une rémunération nettement supérieure en comparaison avec la France .
  • Le salaire brut horaire est nettement plus élevé en Suisse qu’en France pour la grande majorité des activités .
  • Les licenciements sont aisés en Suisse même si le poste est fixe, tout comme les embauches y sont rapides : soyez prêt à vous rendre à votre nouveau travail dans un délai très court !
  • Au sein de l’entreprise, 3 mots d’ordre : ponctualité, hiérarchie (respect de la hiérarchie très accentué), et désaccord privé (on n’exprime jamais publiquement un désaccord).
  • Concernant les moins jeunes, la retraite est à 65 ans pour les hommes contre 64 ans pour les femmes. De plus, pour les futurs travailleurs frontaliers, il est important des savoir que les entretiens d’embauche sont très particuliers.

10 de conduite

 Se rendre à son travail en Suisse implique de voyager et donc pour certains d’entre vous de « prendre la voiture ». Attention, le code de la route n’est pas le même dans les deux pays. Voici quelques règles à savoir :

  • les panneaux d’autoroute sont bleus en France et verts en Suisse,
  • En Suisse l’autoroute se paie une fois par an par le biais d’une vignette au coût de 40 euros,
  • les limitations sont également différentes en Suisse puisqu’il faut rouler à 80 km/h sur les routes et voies expresse et à 120 km/h sur les autoroutes ;
  • le taux d’alcool autorisé est le même qu’en France, à savoir 0,5g/l ;
  • en cas d’accident, les démarches sont les mêmes qu’en France : un constat amiable est à remplir et l’accident est à déclarer auprès de votre assureur dans les 5 jours. Attention : les résidents suisses ont la possibilité de revenir sur leur déclaration faite sur le constat amiable.

Quelques petites astuces

Comme nous l’avons mentionné précédemment, les salaires sont assez élevés et, qui dit salaires élevés, dit coût de la vie relativement haut.

De plus, pour ceux qui n’ont pas de voiture ou encore qui ne souhaitent pas la prendre, de nombreux moyens de transport sont à votre disposition pour traverser la frontière. Plusieurs bateaux faisant Lausanne-Evian, Lausanne-Thonon, Nyon-Yvoire ou encore Nyon-Chens sur Leman-Tougues existent. On compte aussi beaucoup de trains quotidiens permettant de passer la frontière.

La Suisse a pour réputation de ne pas apprécier les travailleurs frontaliers, surtout en temps de crise ou les emplois sont plus rares. Cependant, il est important de le rappeler, la Suisse est un pays convivial où les gens n’hésitent pas à vous aider comme dans les transports en commun, ce qui n’est pas forcément le cas en France. Si ce sujet vous intéresse, lisez notre article sur « Robert le frontalier » !

Enfin, petite anecdote, vous n’avez pas besoin de composter vos billets dans ce pays, ce qui vous évitera des petits moments de panique ou encore des amendes inutiles.

Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront de survivre dans la confédération helvétique ! En cas de besoin, nos 20 conseillers peuvent vous aider à choisir l’assurance santé privée qui vous conviendra. Un seul numéro 0 472 362 362.

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