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Une Assurance de Prêt ?

L’âge du souscripteur

Dans le cadre de l’assurance de prêt, l’âge joue un rôle important. Si vous avez l’impression de votre côté de vous bonifier avec le temps, l’assureur ne voit pas les choses du même œil. Pour lui, plus votre âge est élevé, et plus le risque de vous assurer l’est aussi : il estime que vous êtes en effet plus susceptible d’avoir des soucis de santé à 50 ans qu’à 25 ans. Alors, peu importe que vous vous sentiez en pleine forme, votre âge aura forcément une répercussion sur le coût de votre assurance de prêt.

La plupart du temps, les assureurs fixent également un âge limite de couverture. Il est variable d’une compagnie à une autre et peut aussi changer selon les garanties. Par exemple, un organisme peut fixer la limite d’adhésion à la garantie Décès à 80 ans et à la garantie PTIA à 70 ans. Quant aux garanties ITT, IPT ou IPP, elles sont le plus souvent limitées à 64 ou 65 ans, en cohérence avec l’âge de départ à la retraite.

Un IMC trop faible ou trop élevé

Beaucoup de futurs assurés l’ignorent, pourtant, le poids peut aussi être considéré comme un facteur de risque par l’assurance. C’est pour cette raison que vous devez renseigner votre poids et votre taille lorsque vous remplissez votre questionnaire de santé.

La compagnie calcule alors votre IMC. Si vous êtes dans la norme (IMC entre 18,5 et 25), aucun problème pour l’organisme. En revanche, si votre IMC est inférieur ou supérieur, cela peut être considéré comme un risque aggravé. En dessous de 16,5, il s’agit d’un état d’anorexie ou de dénutrition. Entre 30 à 35, l’obésité est modérée. Au-dessus de 35, elle devient sévère, puis, morbide quand elle dépasse 40.

Le tabagisme

Vous fumez ? Cela peut vous pénaliser lors de la souscription de l’assurance emprunteur. En effet, nous ne vous apprenons pas que cette fâcheuse habitude peut entraîner des problèmes importants de santé. L’assureur peut donc appliquer une surprime. Elle est généralement de l’ordre de 25% en cas de tabagisme. Et attention : si vous ne déclarez pas que vous fumez pour éviter la majoration, il s’agit d’une fraude à l’assurance. Si l’organisme se rend compte que vous avez fait une fausse déclaration volontairement, une annulation de contrat vous guette…


Bon à savoir : vous êtes considéré comme non-fumeur si vous avez arrêté de fumer depuis plus de 2 ans. Si vous arrêtez en cours de contrat, vous pourrez donc demander une renégociation de la prime après 24 mois sans tabac.

Les pathologies chroniques et maladies graves

Pour réaliser votre demande d’assurance, vous devez déclarer dans votre questionnaire de santé toutes les éventuelles maladies, actuelles ou passées. Dans ce cas, l’assureur vous fera certainement remplir un questionnaire médical plus complet. Il est aussi possible que vous ayez à passer des examens complémentaires. Toutes ces informations permettront à l’organisme et au médecin-conseil d’établir le niveau de risque et d’ajuster votre cotisation. Chaque assureur a sa propre appréciation du risque. Cependant, les maladies suivantes sont généralement reconnues comme risque aggravé : 

  • Les maladies auto-immunes,
  • Les pathologies digestives,
  • Les leucémies et cancers,
  • Les affections cardiovasculaires,
  • Les maladies génétiques,
  • Les maladies hépatiques,
  • Les maladies neurologiques,
  • Les maladies rénales,
  • Les troubles des os et des articulations,
  • Les maladies pulmonaires et respiratoires.

Bon à savoir : la convention AERAS permet d’accéder plus facilement à l’assurance de prêt pour certains anciens malades du cancer.

Les antécédents médicaux ou chirurgicaux

Dans votre questionnaire de santé, vous devez indiquer les opérations ou séjours à l’hôpital, sur les 5 ou 10 dernières années. Si vous avez fait l’objet d’actes chirurgicaux répétés, votre assureur pourra estimer que vous présentez un risque et augmenter ainsi la prime d’assurance. Attention, cela ne concerne pas certaines interventions bénignes comme les dents de sagesse, les amygdales ou encore l’appendicite. La liste des opérations non concernées varie d’un organisme à un autre.

Une grossesse pathologique

L’état de grossesse n’a généralement aucun impact sur votre assurance emprunteur. En effet, il ne s’agit en aucun cas d’une maladie ! Cependant, si la grossesse est pathologique, l’assureur peut donc la considérer comme un risque aggravé. Plusieurs solutions : il a la possibilité d’exclure certaines garanties, d’appliquer une surprime ou bien de proposer un ajournement, pour étudier de nouveau le dossier après l’accouchement.

Les maladies non objectivables

Dans votre contrat d’assurance de prêt, la garantie ITT vous permet d’être indemnisé en cas d’arrêt de travail. Mais bien souvent, les maladies non objectivables (MNO) sont exclues. De quoi parle-t-on ? Il s’agit des pathologies non quantifiables par les professionnels de santé, parce qu’elles ont des symptômes et manifestations variables d’un patient à un autre. Par exemple, la fatigue chronique, la dépression, le burn-out ou encore la lombalgie ou la sciatique. Tous ces soucis doivent être signalés dans votre questionnaire de santé et pourront faire l’objet d’une surprime et/ou d’une exclusion.

Que faire quand on présente un facteur de risque ?

Vous êtes dans l’une des situations évoquées dans cet article ? Si votre première demande d’assurance ne vous permet pas d’obtenir une réponse satisfaisante, vous pouvez très bien solliciter d’autres compagnies. Comment ça marche ? Depuis 2010, la loi Lagarde vous donne la liberté de choix : c’est-à-dire que vous pouvez souscrire votre assurance auprès d’un organisme externe à votre banque. C’est le principe de la délégation d’assurance. Et pour vous aider à trouver le meilleur contrat parmi toute la jungle d’assureurs sur le marché, Cmonassurance est là pour vous simplifier les choses.

 

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