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La nutrition, un enjeu de santé publique

La nutrition concerne l’ensemble des règles, habitudes et usages alimentaires, scientifiques ou empiriques. Recettes, bonnes pratiques, mises en garde : les recommandations émises ne concernent plus seulement des conseils avisés mais font désormais partie d’un plan et national qui se résume en deux mots : « Manger Bouger ».

Manger Bouger
Le site mangerbouger.fr propose d’épingler des astuces en termes de nutrition !

L’intérêt de l’État pour le contenu de nos assiettes (et notre pratique d’activité physique) est guidé par des objectifs nutritionnels de santé publique, fixés par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). En effet, la France cherche à :

  • réduire l’obésité et le surpoids dans la population,
  • augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges,
  • améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque,
  • réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles.

A savoir : l’inadéquation des apports nutritionnels et l’insuffisance d’activité physique causent de nombreux cancers et maladies cardio-vasculaires, qui sont évidemment coûteux pour la collectivité. D’après le ministère de la Santé, ces maladies représenteraient 55 % des 55 000 décès annuels en France. Par ailleurs, les dysfonctionnements nutritionnels causent de nombreux risques de diabète, obésité, ostéoporose et autres maladies graves.

D’après le cabinet EM Consulte, l’obésité représenterait un coût total annuel entre 2,1 et 6,2 milliards d’euros. Cela représente entre 1,5 % et 4,6 % de la dépense courante de santé en France, en 2002 (http://www.em-consulte.com/article/103325). Il s’agit donc d’un vrai enjeu de santé publique pour l’État.

La fabrique des menus, l'outil pratique de mangerbouger.fr
La Fabrique à menus, l’outil pratique de mangerbouger.fr

L’ensemble des objectifs sont listés de manière précise sur le site mangerbouger.fr. Pour y parvenir, l’État français déploie un Programme national nutrition santé (PNNS) qui a des visées très larges, en s’appuyant notamment sur les Agences Régionales de Santé (ARS). Tout le monde connaît le slogan « 5 fruits et légumes par jour » apposé sur chaque publicité vantant les produits issus de l’industrie agro-alimentaire. Ce programme ne s’arrête toutefois pas à cette simple information. Les thèmes stratégiques du Programme national sont :

  • l’information, la communication et l’éducation pour orienter les comportements alimentaires et l’activité physique,
  • l’amélioration de l’environnement alimentaire et de l’environnement physique,
  • l’organisation du système de dépistage et de prise en charge des troubles nutritionnels,
  • la formation des professionnels dont l’activité influence l’alimentation physique de la population.

En clair, ce programme a pour objectif d’augmenter la consommation de fruits et légumes chez les adultes, de réduire leur consommation de sel, d’améliorer la répartition des macronutriments dans les apports énergétiques sans alcools (lipides), d’augmenter la consommation de calcium, de lutter contre la carence en fer dans certaines populations en situation de pauvreté, etc. Les espaces d’intervention sont nombreux : crèches, écoles, lycées, maisons de retraites, collectivités, etc.

L’ensemble du plan national est consultable directement en ligne.

Le terme nutrition englobe donc toutes les questions relatives à l’alimentation, sous ses aspects culturels, économiques, sensoriels, cognitifs, comportementaux. Sans oublier l’activité physique. Pour résumer les enjeux, nous pourrions affirmer qu’une bonne nutrition (entendre donc bonne alimentation et pratique physique) protège de nombreuses maladies et participe à la bonne santé collective.

Pourquoi les assureurs s’intéressent-ils à la nutrition ?

Le métier de l’assureur qui propose des contrats de complémentaire santé est de couvrir ses adhérents des risques qu’ils rencontrent : consultations, hospitalisations, équipements médicaux, etc. Le coût de la garantie dépend de l’âge de l’assuré, du niveau de couverture mais aussi et surtout de l’importance des dépenses de santé faites, donc des remboursements. Plus les dépenses de santé des assurés sont élevés, plus les cotisations le seront. Avec la hausse de la consommation médicale de la population, les assureurs augmentent chaque année, ou presque, le coût de la cotisation de leurs assurés.

Un exemple de sponsoring d’un événement sportif : Alptis avec Run in Lyon

Vous l’aurez compris, un assuré en bonne santé coûte moins cher à l’assureur, évidemment, mais aussi à l’ensemble de la population assurée. Il est donc intéressant pour l’assureur de mettre en place des actions de prévention, d’accompagnement… pour que les gens soient en meilleure santé. La nutrition fait partie intégrante des actions menées.

En partant de ce constat, il n’est pas très surprenant de voir les assureurs devenir partenaires d’événements sportifs (Macif pour Course au large, Harmonie Mutuelle pour l’Open de Tennis Handisport, Alptis pour Run in Lyon …) et développer des services aidant leurs assurés ou le grand public à être en meilleure santé. Citons par exemple les nombreux partenariats des assureurs avec Cyclamed (collecte de médicaments non utilisés), l’organisation de journées d’atelier de prévention (Mutuelle Bleue organise par exemple des animations autour de la nutrition et de l’activité physique, encadrées par une diététicienne), les ateliers de marche nordique organisés par l’association Alptis, des applications de test de connaissance santé (application « et moi, ça va ? »), etc.

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