Beaucoup de personnes et notamment des français aimeraient habiter en France et travailler en Suisse, pour bénéficier d’une excellente qualité de vie. Néanmoins la situation particulière de ces frontaliers complique leur statut, tant au niveau suisse que français.
Définition d’un frontalier
Un travailleur frontalier suisse est une personne qui exerce une activité indépendante ou salariée en Suisse mais qui retourne dans son pays d’origine au moins une fois par semaine. Le frontalier doit obligatoirement avoir une autorisation de travail pour pouvoir travailler en Suisse. Pour l’obtenir, il doit être Européen et déjà avoir trouvé un travail en Suisse. Il est très simple d’obtenir l’autorisation si ces deux conditions sont remplies. Il existe toutefois une exception à cette règle : pour un contrat de moins de 90 jours, une autorisation n’est pas obligatoire, mais il faut quand même être déclaré aux autorités suisses.
Chiffres sur les frontaliers suisses :
En 2005, on comptait 177 761 frontaliers actifs. Près de 25% des frontaliers suisses travaillent à Genève, où ils représentent 17% des personnes en activité. En 2006, il y avait plus de 180 000 travailleurs frontaliers suisses, et plus de 50% étaient français.
Il y a trois principales zones frontalières en Suisse :
- Genève, où travaillent les frontaliers français.
- La Suisse du Nord Ouest où vont les frontaliers français et allemands
- La Suisse du Sud Est, où travaillent les frontaliers italiens.
Auparavant, pour être considéré comme frontaliers suisse, il fallait habiter dans un pays réellement frontalier de la Suisse. Depuis 2007, on peut venir de toute l’Union Européenne et être considéré comme frontalier, la seule condition étant de rentrer chez soi au moins une fois par semaine. Il est donc essentiel de connaître le statut du travailleur suisse pour déterminer ses besoins de mutuelle frontalier suisse.