Les prêts en francs suisses, autrefois prisés pour leurs taux d’intérêt avantageux, se sont transformés en une véritable source de difficultés pour de nombreux travailleurs frontaliers. Malheureusement, ceux-ci, souvent mal informés des risques liés aux fluctuations des devises, se retrouvent aujourd’hui à rembourser des prêts dont la charge a considérablement augmenté en raison de la dévaluation de l’euro par rapport au franc suisse.
Le déclin de la valeur de l’euro a alourdi le coût des remboursements, et plusieurs banques françaises ont été contraintes de rembourser des clients après avoir été jugées responsables d’avoir omis de les alerter sur ces risques de change.

Des collectifs de frontaliers dénoncent cette situation comme une forme d’injustice, se retrouvant à payer bien plus que prévu, parfois même après avoir soldé leur crédit, à cause des variations du taux de change entre l’euro et le franc suisse. Cette problématique a pris de l’ampleur, et les institutions financières et les assurances se trouvent confrontées à un nombre croissant de dossiers sensibles, entraînant des discussions sur la manière de compenser les pertes. En parallèle, les autorités publiques ont mis en place des solutions pour rembourser les frais supplémentaires engendrés par ces prêts en devises étrangères, et certaines décisions judiciaires ont récemment contraint les banques à prendre en charge ces frais imprévus.

Femme qui calcule le remboursement de son prêt
Femme qui calcule le remboursement de son prêt

Le risque de devise et les solutions possibles pour les frontaliers

Dans ce contexte, le risque lié à la devise devient une préoccupation centrale pour les frontaliers, qui doivent désormais réfléchir à des solutions pour se prémunir contre ces fluctuations. Si certains ont opté pour des prêts en francs suisses dans le passé, il est désormais essentiel de se tourner vers des produits financiers et des assurances capables de couvrir ce type de risques. De plus en plus de travailleurs frontaliers se tournent vers des options comme les prêts libellés en euros, ou bien encore des solutions de couverture contre les variations des devises, comme les contrats d’assurance emprunteur adaptés.

Alptis et l’assurance emprunteur : de nouvelles solutions pour les frontaliers

En réponse à ces risques, Alptis, acteur majeur de l’assurance emprunteur pour les frontaliers, a récemment pris la décision de ne plus couvrir les prêts en francs suisses. Les frontaliers qui ont souscrit des prêts en francs suisses peuvent se retrouver face à des difficultés supplémentaires, car la gestion du risque lié à la devise devient plus complexe sans une couverture adaptée. Toutefois, cette évolution ne signifie pas qu’ils se retrouvent sans solution. D’autres assureurs pourraient proposer des alternatives qui répondent aux spécificités de ces prêts et intègrent les risques monétaires dans leurs garanties. Ces produits peuvent offrir des couvertures ciblées pour les travailleurs frontaliers, prenant en compte les fluctuations du taux de change et permettant ainsi de mieux gérer le coût des remboursements.

Ainsi, bien que l’arrêt de la couverture des prêts en francs suisses par Alptis puisse être perçu comme une difficulté pour certains, il ouvre la voie à des alternatives innovantes qui s’adaptent mieux aux réalités des travailleurs frontaliers. Il est essentiel que ces derniers se renseignent sur les différentes options disponibles pour choisir la couverture qui leur convient le mieux.

Par ailleurs, nos partenaires assureurs April et Utwin maintiennent quant à eux la couverture des prêts en francs suisses, ce qui pourrait en rassurer plus d’un.

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