Une rencontre entre l’Assurance Maladie, les organismes complémentaires et les représentants des assurés, organisée par le Ministère des Solidarités et de la Santé, a permis à Agnès Buzin de faire le point sur les effets du 100 % Santé.

Six mois après la présentation controversée de la réforme du Reste à Charge Zéro, qui avait conduit tous les partis concernés à une réunion à L’Elysée avec Emmanuel Macron, la Ministre a rappelé aux complémentaires santé qu’aucune hausse des cotisations en lien avec la réforme ne sera acceptée. L’objectif étant de favoriser l’accès aux soins à tous les Français, le tarif des mensualités ne doit pas augmenter.

Un effort demandé aux complémentaires santé

La réforme 100 % Santé a pour objectif de rendre accessibles à tous des soins de santé indispensables.

Au total, sur le milliard d’euros que coûtera la réforme, 750 millions seront pris en charge par l’Assurance Maladie soit les trois-quarts. Le dernier quart sera financé par les organismes complémentaires, soit un effort de 250 millions d’euros qu’ils ne sont pas censés reporter sur leurs assurés.

« Sur la période 2019-2023, l’effort demandé aux organismes complémentaires s’élève à 50 millions d’euros par an en moyenne, soit 0,14 % des primes acquittées. La ministre a ainsi rappelé que cet effort ne pouvait justifier de hausse de tarif des organismes complémentaires en 2020 » – Communiqué de presse du Ministère des Solidarités et de la Santé, publié le lundi 17 juin 2019.

Agnès Buzin rappelle cependant qu’une hausse « naturelle » et « normale » des cotisations due à l’augmentation des dépenses des complémentaire est justifiée, mais que la réforme « ne peut impacter le coût des complémentaires et donc des tarifs ».

Le point sur d’autres engagements

Cette rencontre a également permis de clarifier deux autres points sur lesquels s’étaient engagés les complémentaires santé : la lisibilité des contrats et la modération des frais de dossiers.

Le premier axe a pour objectif d’harmoniser les garanties dans les contrats afin d’utiliser toujours les mêmes dénominations et de faire en sorte qu’elles soient plus compréhensibles par les clients et prospects. Le deuxième axe vise à limiter les tarifs des frais liés aux contrats des complémentaires. Dans la mesure du possible, ils ne doivent pas dépasser 20 % de la cotisation et les organismes se sont engagés à réduire ces coûts au maximum.

 

Article publié le 19/06/2019 – Source : L’Argus de l’Assurance

Votre prochaine assurance

Choisissez
Mutuelle Santé Mutuelle Frontalier Mutuelle Entreprise Assurance de Prêt Prévoyance des TNS Assurance Obsèques Assurance Capital Décès Assurance Dépendance

Votre navigateur est obsolète !

Veuillez mettre à jour votre navigateur pour visiter ce site correctement. Mettre à jour maintenant

×